J’ai commencé dimanche, L’homme que les arbres aimaient d’Algernon Blackwood, un recueil de nouvelles fantastiques qui sont pas mal du tout.
A la page 31, on se trouve dans la première nouvelle intitulée Les Saules, et le narrateur qui voyage le long du Danube, nous décrit ce qu’il voit comme si ce fleuve était vivant :
» L’un de ses plus grands plaisirs, à l’époque de sa jeunesse irresponsable, à Brer Fox, par exemple, juste avant que les petits affluents turbulents descendant des Alpes ne viennent le rejoindre, est de laisser ses eaux baisser et de refuser de les reconnaître comme tels. »
Ce début bucolique (cela change énormément par la suite) m’a fait penser à deux morceaux de musique :
Tout d’abord, le célèbre Beau Danube Bleu de Johann Strauss (qui fêtera d’ailleurs bientôt comme moi son anniversaire), je vous ai mis la version du Concert du Nouvel An à Vienne de 2008 dirigé par Georges Prêtre.
Le deuxième morceau, que l’on connait moins mais dont le thème vous rappellera sans doute quelque chose, s’intitule La Moldau de Bedrich Smetana. La Moldau est une rivière tchèque, dont le compositeur décrit en musique tout le parcours (dans les bois, danses paysannes, féérie, arrivée à Prague).
Et vos pages 31, elles racontent quoi ?
J’adore la musique de La Moldau !!! Mon père l’écoutait (donc nous avec) !!! On sent « l’âme slave » passer dans les notes !!! 🙂
tout à fait d’accord 🙂
La Moldau était jusque là une grande inconnue pour moi…je me rattrape en l’écoutant pendant le bouclage !
c’est parfait en bossant 🙂
je fais mon inculte mais en fait je connais l’air, Marc Lavoine l’a repris pour sa chanson « J’aurai voulu »..j’adore ! (j’ai un peu honte aussi !)
Mais non, j’ai eu des cours d’histoire de la musique à la fac ça aide 🙂