Étonnants Voyageurs·Salons et festivals

Un dimanche à Étonnants Voyageurs : des livres, des amis et de la pluie

étonnants voyageurs

Je ne suis pas une habituée des comptes-rendus de mes acquisitions littéraires, d’une part parce que j’ai la flemme de les écrire, d’autre part pour éviter d’exposer l’ampleur de mon addiction aux livres en place publique. Mais j’espère que cela vous plaira, et que vous aurez envie de venir l’année prochaine.

Dimanche matin donc, je suis partie avec des amis en voiture jusqu’à Saint-Malo (merci pour le covoiturage d’ailleurs). Nous sommes partis tôt, car nous voulions être là pour l’ouverture, afin d’avoir le temps de faire toutes les dédicaces prévues.A cet effet, j’avais fait quelques emplettes préventives chez Critic, avec Sans Âme de Gail Carriger et Ferrailleurs des Mers de Paolo Bacigalupi. Donc une fois affrontés la pluie (où j’ai regretté d’avoir pris le temps de me coiffer) et les vigiles peu aimables de l’entrée, me voici enfin dans le lieu de toutes les tentations : le salon du livre. Des livres partout, une bonne odeur de livre neuf, j’aimerais regarder tous les stands mais il faut être pragmatique et aller voir les auteurs.

Je commence donc par aller voir le stand Critic et sa sympathique équipe, pour me procurer les livres qui y étaient disponibles en avant-première. Antoine Tracqui, auteur de Point Zéro, a à peine le temps de s’installer que je suis déjà là en train de demander une signature. Je suis d’ailleurs en train de lire Point Zéro et les premières pages me rendent très enthousiastes quant à la suite de ma lecture.Je pars ensuite avec mes amis en exploration pour repérer les stands des auteurs que nous aimerions bien rencontrer. J’essaie de retenir les horaires de dédicace de mémoire mais il y a beaucoup trop d’auteurs qui m’intéressent pour le peu de budget que je me suis accordé, il faut faire des choix. Quand on a un prénom aussi peu commun que le mien, il est toujours délicat de se faire dédicacer un livre, en particulier lorsque l’auteur ne parle pas votre langue. Paolo Bacigalupi a gentiment qualifié mon prénom de « beautiful » après l’avoir lu sur un bout de papier.Retour au stand Critic, où Laurent Whale me dédicace Les damnés de l’asphalte, la suite de Les étoiles s’en balancent (dont il faut absolument que je vous parle). Je le fait dédicacer pour mon père, qui a encore plus apprécié que moi le premier opus. Après avoir un peu papoté, je repars en direction de l’endroit où Pierre Dubois dédicace. J’ai fait la file un petit moment, car ce dernier aime beaucoup discuter mais j’en ai d’autant plus apprécié de pouvoir enfin le rencontrer. Il faut dire que ses encyclopédies des lutins, des fées et des elfes font partie de mes livres préférés, que j’ai lu et relus un nombre incalculable de fois. J’essaie de ne pas trop passer pour une fangirl de base, et la gentillesse de l’auteur m’aide beaucoup. Je repars donc ravie, avec les Leçons d’elficologie sous le bras.Il est plus que temps d’aller me faire dédicacer le troisième tome de l’intégrale du cycle de Lanmeur de Christian Léourier et ceux qui ont lu mes billets ici et  sur les deux précédentes intégrales auront compris à quel point je pouvais être émue de rencontrer cet auteur. Christian Léourier se rappelait de mes billets et m’a dit les avoir beaucoup apprécié. Et croyez-moi, je crois que ce genre de compliments est l’un des plus grands plaisirs que peut connaître une blogueuse littéraire. Si on m’avait dit que cela m’arriverait juste après ma première lecture de L’homme qui tua l’hiver, je ne l’aurais pas cru. A côté de Christian Léourier se trouvait Jean Milleman, auteur du très beau recueil de nouvelles Sanshôdô (dont il faudra aussi que je vous parle, ce livre mérite le détour) et qui est très physionomiste puisqu’il se rappelait de moi alors que notre dernière rencontre remonte au festival Rue des Livres 2012. Un peu de papotage plus tard, il est temps d’aller nous nourrir.

Après avoir essuyé une averse à l’odeur iodée (si tu ne vas pas à la mer, c’est la mer qui viendra à toi), mes amis et moi avons fini par dégoter une place dans un restaurant où mon amour pour les moules-frites s’est vu au point que j’ai réussi à obtenir une des dernières portions disponibles. Le dessert s’est effectué au glacier Sanchez, car il est impensable de passer à Saint-Malo sans aller chez Sanchez, n’importe quel connaisseur de Saint-Malo vous le dira. Une bonne glace aux chocolats noirs et blancs pour moi. Il est temps de regagner le festival pour aller voir Gail Carriger.

Cette dernière, adorable, trouve mon prénom « pretty ». J’ai lu Sans Âme hier, il faudra que je vous en parle. Puis, la fatigue prenant le dessus et la foule devenant de plus en plus nombreuse, mon porte-monnaie et moi-même nous avons décidé qu’il était temps d’arrêter les frais. J’ai donc passé le reste de l’après-midi à papoter avec les amis, médire sur le manque d’enthousiasme de la personne qui annonçait les dédicaces, et à aller voir des méduses dans le port.

Voilà donc le bilan de  mes achats (six livres c’est tout à fait raisonnable non ?).

acquisitions év

Puis, il était temps d’aller assister à la remise du Grand Prix de l’Imaginaire, pour supporter Ad Astra et Christian Léourier qui ont reçu un Prix Spécial pour la réédition du Cycle de Lanmeur. Bref, quand on supporte on supporte, et ça s’entend sur la vidéo de la remise des prix.

Après avoir pris un petit verre à la fin de la remise des prix, dit au revoir aux amis qui bossaient sur le salon, ce dernier fermait ses portes. Il était temps de repartir, les portes-feuilles plus qu’allégés, le coffre de la voiture rempli de livres et l’esprit rempli de bons souvenirs.

Désolé pour ce billet un peu long, j’espère ne pas vous avoir perdu en route.

J’aurais aimé profiter un peu plus du festival et être un peu plus causante avec tout le monde, mais les circonstances étaient un peu compliquées pour moi, alors il me tarde l’année prochaine pour en profiter encore plus !

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12 commentaires sur “Un dimanche à Étonnants Voyageurs : des livres, des amis et de la pluie

  1. Merci de ta visite sur le stand, de ton sourire et de ce superbe billet 😉 et puis pour t’être laissé tenté par les Damnés 😉
    Laurent.

  2. De la pluie toujours… mais au moins, tu avais les livres ! Je trouverai peut-être le temps de m’organiser pour aller y faire un tour l’an prochain (depuis le temps que je le dis…).
    Bonne lecture maintenant !

    1. Merci ! L’an prochain il faisait très chaud, peut-être que l’année prochaine le temps sera enfin raisonnable 😀 J’espère que tu pourras venir 😉

  3. Éviter d’exposer ton addiction en place publique ? Je crois hélas que c’est trop tard…

    Désolée pour le cahier. Une fois que j’ai inscrit un truc quelque part ou qu’on me l’a mentionné, ça s’imprime. La prochaine fois je te fais une copie et je te la donne.

    Tchip, tchip, pas besoin de nous remercier. Tu sais très bien que la maison est ouverte quand tu veux.

    1. Oui mais personne ne connaît les chiffres exacts de mon addiction 😉
      Tu fais bien pour le cahier, moi je suis juste une flemmarde qui n’aime pas noter les trucs.
      Des bisous !!!!

      1. Si, si. Ton libraire sait. TON LIBRAIRE (cette créature maléfique et fourbe) SAIT TOUT !

        Et ben la prochaine fois, je te donnerai ta propre feuille.

        Bisous !

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