Lectures·Littératures de l'imaginaire

Le songe d’une nuit d’octobre de Roger Zelazny

« JE SUIS UN CHIEN DE GARDE. Mon nom est Snuff. Je vis avec mon maître Jack dans les faubourgs de Londres. J’aime beaucoup Soho la nuit avec ses brumes odorantes et ses rues sombres. Tout y est silencieux et nous faisons de longues promenades. »

Je suis une grande fan de Lovecraft : j’ai fait une soirée Lovecraft pour mon anniversaire, j’ai une étagère de ma bibliothèque consacrée à ses ouvrages, j’ai un Bachelor of Arts de l’université de Miskatonic et je collectionne les jeux de société inspirée de ses oeuvres.

Du coup, quand je suis tombée cet été sur ce livre dans le chouette café-librairie A la Lettre Thé de Morlaix (si vous êtes de passage dans le coin allez-y), je n’ai pas longtemps hésité.

La couverture, à l’aspect grimoire, a beaucoup joué dans le choix. De plus, le livre a une couverture souple, est agréable à prendre en main et ne coûte pas un bras (18€), c’est fort appréciable, d’autant plus plus que l’ouvrage est une réédition de 1995.

De Zelazny, je n’avais encore rien lu, même si on m’a conseillé beaucoup de fois de lire Les Princes d’Ambre, c’était donc pour moi une totale découverte.

Mais venons-en au Songe d’une nuit d’octobre. Dans le Londres du XIXe siècle, on suit Snuff, le chien de Jack. A partir du 1er octobre, il nous décrit le Jeu, ses participants, son déroulement. Quel est ce Jeu et son objectif ? On le découvre progressivement dans ce roman très référencé, qui se veut un hommage poussé à Lovecraft, mais également à d’autres personnages appartenant davantage à l’époque victorienne. J’ai beaucoup apprécié le choix du décalage de la narration, en choisissant Snuff comme narrateur principal plutôt qu’un humain. Cela rend le roman bien plus original que si Zelazny avait choisi un personnage « humain » et renforce le côté humoristique. L’humour est d’ailleurs exprimé davantage dans le traitement léger du mythe que dans le ton (c’est assez différent de ce que peut faire Pratchett par exemple).

Le livre se déroule en 31 chapitres, chacun décrivant une journée du mois d’octobre. Ayant eu ce livre en août, je l’ai gardé pour octobre où j’en ai lu un chapitre par jour, un peu comme un calendrier de l’Avent (enfin d’Halloween). C’était très agréable de prendre un moment pour lire tous les jours et de prendre le temps plutôt que de chercher à lire le plus vite possible.

Un excellent moment de lecture, parfaite pour se mettre dans l’ambiance d’Halloween. Si vous aimez les réécritures mélangeant des personnages de romans  et les livres où les animaux de compagnie sont à l’honneur, n’hésitez pas !

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12 commentaires sur “Le songe d’une nuit d’octobre de Roger Zelazny

  1. C’est très tentant, je prends note! Parfaits les petits biscuits et le thé pour accompagner la lecture! J’ignorais que tu avais un Bachelor of Arts de l’université de Miskatonic ! 😉

  2. Voilà encore un auteur dont je n’ai encore rien lu, c’est sûr qu’il en a un paquet (impossible de tout lire c’est évident ;0) A part ça je te souhaite de belles fêtes de fin d’année et j’espère que ton Noël a été merveilleux et entouré. Bisous, bisous (et bravo pour la nouvelle présentation de ton blog :0)

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